C’est l’histoire d’une maîtresse d’école, Madame Schildt, et de ses élèves avant le grand départ : pour elle, la retraite, pour eux, le collége. Un dernier voyage avant les grandes vacances, tous ensemble à la ferme, à la frontière du Danemark. Dans ce décor naturel, loin de l’école, les enfants racontent leurs impressions des quatre années passées ensemble. Ils parlent librement de leur institutrice, de ce qu’ils ont aimé ou moins aimé, de ce qu’ils veulent être. Parallèllement, sous forme d’abécédaire, l’institutrice retrace ses quarante ans d’expérience en nous faisant traverser une partie de l’histoire de l’éducation sous Guillaume II, sous le régime nazi et celui de la RDA. Les histoires des uns et des autres se mêlent. Elles sont ponctuées par la voix de Jean-Jacques Rousseau. Le philosophe incarné sous la forme d’un ours en peluche, nous conte l’Émile ou De l’éducation. Aux images de la nature s’ajoutent des dessins d’enfants, des scènes d’activités à la ferme, des images de récréation dans la petite école.  La musique du film est celle des élèves, celle qu’ils ont appris en cours particulier. 


 

MA CHÈRE MADAME  SCHILDT

un hommage à la petite école

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J’ai eu envie de faire un film gai, qui fait sourire et prend le côté ludique de l’enfance pour en faire sa trame. Des dessins encore purs, de la musique fausse, des anecdotes, un philosophe déguisé en nounours, un abécédaire comme pour apprendre à écrire et à lire, des questions banales où tout le monde répond sérieusement.


Ce film ne veut pas prétendre donner des solutions aux problèmes actuels de l’éducation. Il propose un peu de manière utopique, un espace de refléxion et de discussion.

| ALBUM |

J’ai commencé à faire ce film, il y a 6 ans et, de recherches en recherches, je me suis rendue compte de l’importance de l’Émile, un livre autrefois brulé, et cité dans la nombreuse littérature sur la pédagogie, tant en Allemagne et en Angleterre que dans les pays scandinaves.